Être authentique. . . ne rime pas toujours avec joie. . .

Y’a des jours où tu te poses un bon nombre de questions et c’est comme ça ! . . .  Oui il y a de ces jours bien à toi où tu te lèves comme avec ce gout acidulé ou cet arrière gout amer – C’est p’t’être parce que tu t’es pas brossé les dents, alors tu vas passer par la salle de bain, histoire de retrouver une fraîcheur buccale, mais lorsque tu en ressors, t’as toujours ce truc pâteux, alors soit tu changes de dentifrice ou alors tu reconnais ne pas être dans ta meilleure forme – . . .  Un état d’âme qui te colle où t’as juste envie de rien, ou peut être de te foutre quelques claques, parce qu’on t’a dit qu’être éveillé ce n’est pas ce sentiment là. . . mwarrff . . .

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Cette envie de révolte mais révolter après qui et de quoi, mis à part toi ? Te laisser abattre, histoire de bien achever cet état exaltant. . . Serait-ce le reflet de la pleine lune ou les effets d’une lune sanglante qui approche . . . Oui y’a des matins tu te réveilles dans une atmosphère de lamentation, de remise perplexe et complexe de questions, mais des tonnes d’interrogations auxquelles tu n’as pas un pète de réponses. . .

Dans cet état certains te diront  « faut faire aller » ou d’autres te diront « oulala ce n’est pas bon, ces états ne sont pas de bonnes et hautes vibrations, il te faut absolument te relever ». . . , mais attend, on a aussi le droit de pleurer et de se lamenter stplééé. . . Puis dans ce mode de fonctionnement, propre à toi même, arrive les peurs, juste là planquées, attendant ton réveil pour bien t’achever encore un peu plus dans ton état de décomposition latent . . . Tout en te demandant comment aller au-delà de celles-ci en plus de ton état, limite tu fais pitié quoi . . .

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Et si dans ces moments là, on ne cherchait plus à s’en défaire mais laisser faire . . . s’observer et laissant ce duel, cette lutte intérieure, se débattre dans leur grand jeu mis en place par l’égo. . .

Constater simplement, accepter naturellement et observer consciemment, ces moments de désarroi, de solitude . . . ma fois. . . Même si au loin, tu entends cette Voix résonnante au fond de toi, qui te dis « aller ne te décourage pas ce n’est que passager » . . . Ok mais laisse-moi tranquille la Voix, j’ai le droit de me plaindre même si je ne sais pas trop de quoi et pourquoi ou même si je sais mais juste envie de laisser faire. . .

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Oui parfois, tu auras beau méditer, prendre des postures yogiques ou de contorsionnistes, aller manger des carottes, histoire de te rendre plus aimable, non non dans ces moments là, soit tu prends ton bol de pop cornes et te passes des séries à l’eau de rose, soit te foutre en boucle une chanson, qui tu sais va te mettre en un piteux état. . .

Oui dans cette impression intérieure, personne ne peut te comprendre ou te sortir de la raison, car au final tu es LA personne à même à te relever à coups d’éclat si ce n’est à coup de pieds au cul-cul. . . Après tout, simplement accepter que tu n’es qu’un petit homme ou Femme, un être. . . avec ses hauts et ses bas. . .

Oui y’a des jours qui parfois, te plongent dans un état de détachement ou d’attachement d’impuissance, te laissant engloutir, te laissant dans un vide sans réponse . . . à la limite du calme absolu, je dis bien à la limite car intérieurement c’est tout un comité de brouhahas. . .

On entend partout que de grands changements s’annoncent, d’ailleurs nous sommes déjà dedans, mais qui dit changement dit aller embrasser ses frayeurs internes et ses changements d’états. . . Car le changement n’est pas fait que de sentiments agréables, il te bouscule, te secoue pour bien faire remonter ta pendule . . .

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Comment faire pour se sortir de là ?

Et bien rien, tu as juste à accepter, observer, car tu as le droit de te lamenter, grincher, pleurer et même crier (bon faut juste pas trop que cela dure hin) car tu sais qu’au fond de toi, ce n’est que passager, et puis c’est aussi une manière de s’en libérer . . . Tu sais que tout est parfaitement orchestré, que tout est entrain de se mettre en place pour te débarrasser de ces résidus qui pullulent ton état. . .

Nous avons besoin des uns et des autres pour que ce monde tourne vers la meilleure version de lui m’Aime, plus grand et lumineux, mais ce changement commence par chacun et en chacun . . . quoi qu’on en dise, tout commence en soi, être dans l’action oui, car ce n’est pas en le regardant tourner que les choses bougeront par l’opération du Saint Coincoin. . . Mais avant de participer, de passer à l’action ou te re mettre dans l’action . . . et bien acceptons ces moments de pauses, ces moments de lamentations . . . après il est certain que tu te relèveras encore plus fort et décidé. . . Après tout c’est ça la dépression, se dé faire de cette pression . . . Telle une cocotte minute sur le point de siffler . . .

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Oui y’a des jours, où cette sensation de tristesse, un trop plein de j’ne sais quoi, où ta Sagesse s’est juste écartée un instant par respect, car elle sait que tu vas te reprendre et te relever . . . alors accepte et observe ce jeu qui se déroule en toi, puis tu verras qu’elle se dissipera. . .

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Alors être authentique, c’est aussi s’accepter tel que l’on est, être conscient de ce qui se passe à l’intérieur, car authenticité ne rime pas qu’avec joie, mais aussi toutes les émotions qui te traversent et te perturbent, telle que la mélancolie ou la colère . . . Être authentique c’est juste être vrai avec soi, cesser de se mentir, et ce, peut importe la sensation qui se présente à toi. . . Tu es authentique quand tu reconnais tous tes états, même si d’autres ne le comprennent pas. . .

Et puis ce n’est si grave, tant que cela ne dure pas, il y a comme on dit «  des jours avec et des jours sans » . . . Puis tu sais, au fond de toi, il y a cette bougie qui s’est éteinte un instant, juste pour te permettre d’aller au tréfonds de ton Être, aller visiter tes ombres. C’est aussi ça se connaitre entièrement, aller explorer ces fragments en toi, rien ne sert de les éviter ou de les nier. . . les reconnaitre c’est les aspecter. . . les reconnaitre c’est t’accepter tel que tu es. . .

Et lorsque tu auras été visiter ces parcelles de toi, les dépasser ou surpasser, tu sauras. . . C’est alors que tu retourneras au profond de ton Être, retrouver cette bougie qui s’était éteinte juste un moment. . . rallumer sa flamme, pour que ton chemin s’éclaircisse de nouveau et que la Joie, l’excitation et l’allégresse te conduisent de nouveaux vers ce chemin rempli d’expériences et de découvertes. . . Ce chemin de Lumière qui est nôtre. . .

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Après tout, l’apprenti Sage ne se fait pas du jour au lendemain, mais c’est par petit bout que l’on avance à grand pas. Nous sommes enseignant et élève à la foi(s), l’enseignant qui sème et l’élève qui récolte, celui qui initie et le même qui s’en imprègne. . . Alors quelque soit ta joie ou ta souffrance, tes expériences, ton vécu tout enrichi ta connaissance, appréhender le terrain, arpenter un chemin qui est tien. . . N’est ce pas cela ouvrir sa Conscience ?

On devient lumineux lorsque l’on choisit de cheminer vers la Lumière, on le devient davantage lorsque l’on plonge dans sa propre obscurité… Ne regarde pas en arrière avec colère, ni devant avec crainte, mais autour de toi avec Conscience.

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Une belle amie me disait : Tous ces sentiments qu’on a, c’est ce qui fait de nous des êtres humains, c’est la différence entre nous et les robots, chaque personne est différente, chacun se cherche, se trouve, certains ont besoin de croire en une force plus forte qu’eux pour se réconforter (religions par exemple), d’autres n’en ont pas besoin mais cherchent les réponses ailleurs (dans la spiritualité etc). . . On cherche tous une réponse à quelque chose, c’est la vie et heureusement qu’on cherche. . . ça nous donne un but à atteindre et du sens à la vie. . . Autrement, elle serait morne si nous n’avions aucun sentiment, aucune émotion et aucune question à nous poser. . .

Anah