Décollage immédiat… destination Ile de la Réunion…

Retour à ma source…

Enfin les vacances sonnent à nos oreilles. Valises bouclées, nous nous dirigeons droit vers notre destination Sea, Sun and Paradise. Après avoir traversé les embouteillages du périph Parisien, nous voilà enfin à l’aéroport  de Gaulle de son prénom Charles. Des embrassades plus ou moins houleux avec nos proches restés en métropole. Et  n’avons qu’une hâte, c’est de décoller vers notre Paradis ‘perdue’. L’annonce se fait rebondir…, ding dong – Mesdames zé messieurs, les passagers à destination de l’Île de la Réunion sont attendus porte 974 (j’invente, j’sais pu), merci de bien vouloir vous rendre à l’accueil AirPlaneTruc*… – Ladies and gentlemens, passengers traveling to the island of Réunina and blablabla…

 

Il est 23h00, à yééé nous voilà dans ce boeing de plusieurs tonnes, pouvant accueillir entre 400/500 passagers. La foule en délire se bouscule, comme si qu’elle craignait de louper son vol et surtout que leurs places ne soient piquées (sans doute un vieux réflexe de parigo ces bolosses… où limite on vous jetterai hors du quai, histoire de faire plus ample connaissance avec les railles du métro… hmmm…) Les hôtesses et stewards sont très accueillants et en prime, ont le droit à mon plus radieux sourire qui ne va pas durer. Le décollage approche… (Bon j’avoue que je n’en mène pas large, moi détester la sensation du décollage et de l’atterrissage)… Voilà que je sens l’avion déployer ses ailes métalliques, s’apprêtant à prendre son envol, le moteur gronde, ( même avec des boules quiès, le truc qui sert à rien, j’entends tout, oui the stressée of  airplane it’s me…) les roues se trouvent à présent à plusieurs mètres du sol. Mes enfants et d’autres se mettent à hurler de joie (genre ils se sont cru dans un parc d’attraction ou quoiii…), quant à moi je faisais (ridiculement je m’en confesse) mon signe de croix, à croire que quelque chose de Tout-Puissant allait pouvoir me sauver d’un éventuel dérapage. Nous voilà dans les airs, les nuages s’approchent tandis que la terre ferme et ses habitants s’éloignent de mouah. Mon homme insiste pour que je regarde une ‘ultime’ fois la vue magnify (selon lui) de Paname endormi et illuminé… Mais m’en tape mouah, Paname j’le vois tous les jours et connais par cœur sa beauté qui n’a d’yeux que pour celles et ceux qui ne l’a côtoie que rarement, ses musées et tous son pompoli pompo ne m’intéresse juste pas des masses…

Durant ce long trajet, je n’avais qu’une envie, c’était de dormiiiiir… ZZzzz°oO… Mais voilà que le destin en décide autrement en m’infligeant une ‘épreuve redoutable’. Une drôle de voisine à l’arrière de mon siège, qui a sans doute dû confondre Hôtel Gold MasterCard et avion Classe Eco’… me demandant en pleine nuit de faire basculer mon siège, pour que mam’zelle kafrine arrive à s’installer confortablement sur son dossier pour allonger ses ‘gran patt’… Elle même son siège était incliné, pouvant ainsi gêner le passager arrière, nan ?… M’enfin … je lui fais comprendre avec toute la diplomatie que je ne sus avoir cette nuit là, que si elle pensait être en classe affaire, ici on était côté bétaillère, et que l’on fait avec les moyens que l’on s’est offert… nan mais y’en a j’vous jure, z’on cru quoi sériiiiieux…

Le lendemain, elle me fusillait du regard, avec son visage pleurant le mascara, son rouge à lèvre qui  avait fondu en masse. On aurait dit qu’elle avait fait durant la nuit, Koh Lanta XIX le choc des Titans, en mode Amazone…  Remarquez, je n’étais pas plus maline qu’elle… l’a regardant d’une lutte sans merci, on nous aurait foutu dans une arène cela aurait été la même… Ok c’était d’un ridicule, alors que nous nous envolions vers l’une des plus belles destinations…

Les heures passent et défilent et làààà… tadaaaam… j’aperçois enfin mon Île  – Ooh hééé de l’avion, terre terre en vue , droit devant largué z’amar toute‘…  Tandis que l’équipage nous invite à regagner nos sièges, d’attacher nos ceintures et toute la panoplie de geste de secours se fait entendre : – En cas de chute ( marmaille z’êtes juste foutus) détendez-vous en profitant du confort de notre cabine tout cuir. Un masque sortira du coin droit du haut de votre siège, prenez-le et respirez lentement, trèèès lentement, évitez de suffoquer siouplé. Des gilets de sauvetages sont aussi à votre disposition ( non sans blaaague) et prévus à cet effet. Sachez également qu’en cas de panique générale, il est I_NU_TI_LEuh de vous diriger vers une quelconque sortie de secours, étant à plus de 10 mille mètres d’altitude, où pensez-vous aller sérieux ??? Vous n’avez donc aucun moyen de vous en sortir… Ladies and Gentlemen ‘prié bon’ Dié Divinité’ … blablabla… Bon oké l’annonce n’était pas celle-ci dans toute son exactitude, mais cela aurait pu t’être la même…

… 

De là, l’avion se met à nous taper un genre d’effet grand 8, pivotant à 180° (enfin ça c’est dans ma tête), mes enfants, quant à eux, nous refont la scène du Disney Land Paris, (Oké ce n’était pas l’Ascenseur de la Tour de Terreur, mais limite pour mouahaha siiii)… les bras levés, criant aux éclats… Et mon homme d’un air inquiet fait mine que tout va bien, mais je lis sur son visage une petite émotion apparente, je lui souris et lui prends sa main, genre – t’inquiète mon coeur je flippe aussiii, mais on va s’en sortir et pi toi et moi, ne s’est-on pas promis pou lé meilleur et pou lé pire -_-‘

Quelques minutes après je respiiiiiiire mon bol d’air pur, me voilà sur la terre ferme, de retour sur mon ile de Cœur qui m’accueille bras ouvert, ma petite Inde miniature, le seul endroit au monde où je me sens juste là chez mouah, juste là où je dois être, ne manquant de rien, ne m’inquiétant sauf bestioles de rien. Ces lieux, où, la terre, le ciel et la mer se fondent dans un relief magique. Où les montagnes vous embrassent et même les insectes vous souhaitent la bienvenue, le dard en l’air près à vous charger. Oui, ils semblent déjà comploter entre eux, m’ayant pris pour cible à « abattre »… – Tééé sang là lé fraiiiis et sucré à point çaaa… Mais même pô peur, je suis juste émeuuuhchonne, la gorge me serre, une larme tente de s’échapper, je l’a nettoie en douce. Et là, ma moitié & moi, nous nous regardons et nos yeux parlent pour nous, une larme nous s’échappe de nouveau et une narine nous trahit pour de bon ‘snif glup’s’ sa coule… 

Je suis juste heureuse d’être enfin arrived at destination… 

Et pourtant ce que j’ai cru être des vacances de rêves ( ce qui est tout de même le cas) va s’agrémenter de drôle de phénomènes, de rencontres louches et une réalité qui je crois, m’avait quelque peu échappé…

To be continued^^…